III. Repercussions sur l'organisme
Les manifestations non verbales sont caractéristiques. Certaines manifestations sont classiques : les rires accompagnent la joie, et les pleurs la tristesse... Mais malheureusement certaines personnes sont incapables de pleurer. Soit par une anomalie, soit psychologiquement par un dysfonctionnement mental.
1. L'incapacité de pleurer
Dans le monde, il existe des individus incapables de pleurer. Certains sont atteints d'une anomalie physique, d'autres présentent un trouble psychologique.
A. Une anomalie physique : l'hyposécrétion
On remarque deux types d'anomalies du larmoiement :
- l'hypersécrétion de larmes.
-l'hyposécrétion de larmes.
Dans notre TPE nous allons nous intéresser à l'hyposécrétion de larmes (sécheresse oculaire).
La glande lacrymale, accessoire ou principale, ne secrète pas assez de larmes. En effet, sur le site : larmealoeil.wikeo.net nous avons pu trouver un article nous expliquant qu'un ophtalmologue a opéré une de ses patientes de dacryocystorhinostomie (canal lacrymo nasal excréteur bouché).
B. Anomalie physiologique
D'un point de vue physiologique, la question a été posée au médecin Robert Delaloye qui a répondu que certaines maladies des glandes lacrymales existent dont le syndrome de Gougerot-Sjögren.
Le syndrome de Gougerot-Sjögren est une maladie auto-immune caractérisée par une atteinte de l'ensemble du système glandulaire exocrine. Il se manifeste par un syndrome sec, touchant plus particulièrement les glandes salivaires et notamment les glandes lacrymales.
C'est une maladie systémique car, car outre les glandes exocrines, de nombreux organes peuvent être atteints. Le SGS est une maladie rare.
C. Dysfonctionnement mental
Une émotion est une réaction physiologique à une situation. C'est une manifestation interne due à une sensation subjective. En effet, pleurer suite à une émotion forte diminue de 40% la tristesse et la colère, car nos larmes libèrent des molécules anti-douleurs et même anti-dépressives naturelles.
Pourtant certaines personnes ne pleurent pas, voir jamais. Pour ces personnes, pleurer c'est cesser d'agir, et s'avouer vaincu. Si les émotions ne sont pas visibles, elles ne sont pas moins présentes, tout se passe dans la tête. Dans ces situations, ces personnes s'isolent et noient leur chagrin dans le travail ou dans une activité quelconque.
Cela peut venir du caractère mais aussi de l'éducation où on a appris à rester pudique. D'autres personnes ont trop pleuré étant enfants et donc se retiennent à l'age adulte. Mais il y a encore beaucoup de raisons possibles.
Les larmes d'émotions servent notamment à soulager l'organisme en libérant des protéines ; de la prolactine et de la leucine encéphalique agissant sur la douleur.
L’absence des larmes au sens émotionnel du terme est un problème psychologique souvent lié à un blocage mais qu'aucun raisonnement scientifique n'explique vraiment.
A. Une anomalie physique : l'hyposécrétion
On remarque deux types d'anomalies du larmoiement :
- l'hypersécrétion de larmes.
-l'hyposécrétion de larmes.
Dans notre TPE nous allons nous intéresser à l'hyposécrétion de larmes (sécheresse oculaire).
La glande lacrymale, accessoire ou principale, ne secrète pas assez de larmes. En effet, sur le site : larmealoeil.wikeo.net nous avons pu trouver un article nous expliquant qu'un ophtalmologue a opéré une de ses patientes de dacryocystorhinostomie (canal lacrymo nasal excréteur bouché).
B. Anomalie physiologique
D'un point de vue physiologique, la question a été posée au médecin Robert Delaloye qui a répondu que certaines maladies des glandes lacrymales existent dont le syndrome de Gougerot-Sjögren.
Le syndrome de Gougerot-Sjögren est une maladie auto-immune caractérisée par une atteinte de l'ensemble du système glandulaire exocrine. Il se manifeste par un syndrome sec, touchant plus particulièrement les glandes salivaires et notamment les glandes lacrymales.
C'est une maladie systémique car, car outre les glandes exocrines, de nombreux organes peuvent être atteints. Le SGS est une maladie rare.
C. Dysfonctionnement mental
Une émotion est une réaction physiologique à une situation. C'est une manifestation interne due à une sensation subjective. En effet, pleurer suite à une émotion forte diminue de 40% la tristesse et la colère, car nos larmes libèrent des molécules anti-douleurs et même anti-dépressives naturelles.
Pourtant certaines personnes ne pleurent pas, voir jamais. Pour ces personnes, pleurer c'est cesser d'agir, et s'avouer vaincu. Si les émotions ne sont pas visibles, elles ne sont pas moins présentes, tout se passe dans la tête. Dans ces situations, ces personnes s'isolent et noient leur chagrin dans le travail ou dans une activité quelconque.
Cela peut venir du caractère mais aussi de l'éducation où on a appris à rester pudique. D'autres personnes ont trop pleuré étant enfants et donc se retiennent à l'age adulte. Mais il y a encore beaucoup de raisons possibles.
Les larmes d'émotions servent notamment à soulager l'organisme en libérant des protéines ; de la prolactine et de la leucine encéphalique agissant sur la douleur.
L’absence des larmes au sens émotionnel du terme est un problème psychologique souvent lié à un blocage mais qu'aucun raisonnement scientifique n'explique vraiment.
2. Les différentes répercussions
En effet, l'incapacité de pleurer nous amène à différentes répercussions sur l'organisme.
A. Les répercussions physiques
Dans le cas du syndrome de Gougerot-Sjögren, on compte comme principaux symptômes :
- La sécheresse comme dans tout syndrome sec.
- La fatigue et les troubles de concentration.
- Des complications oculaires (kératites).
-On peut aussi observer un syndrome dépressif, une cystite interstitielle et des atteintes neurologiques, le plus souvent périphériques sensitives.
La personne peut très bien ne ressentir qu'un ou deux symptômes. L'évolution de la maladie est lente et différente selon les individus. Chacun la vit différemment en fonction des organes atteints, de sa personnalité et de son environnement.
L'autre cas possible d'anomalie physique est l'obstruction du canal lacrymal ou un dysfonctionnement de l'appareil lacrymal en général qui demande une opération et n'entraîne pas de répercussion physique.
B. Les répercussions émotionnelles
Il y a deux types de réactions face à une émotion : la confrontation ou l'évitement.
- L'acte de pleurer est ressenti comme apaisant par 85% des femmes et 73% des hommes ( étude William Prey 1985 ).
- Le système système nerveux est chargé de rétablir le calme après une accumulation de tensions dans le corps, le système parasympathique déclenche en même temps les larmes, donc elles accompagnent le soulagement que nous ressentons.
Il arrive que l'on se sente anéanti sans pouvoir pleurer.
Une expérience a été faite en 1999 par Richard&Gross. Elle consistait à placer quelques personnes devant un film provoquant des émotions négatives ( peur, tristesse, dégoût ). Ces personnes avaient pour but de ne montrer aucune émotion, c'est ce qu'on appelle la suppression d'expressions faciales. Grace à des capteurs placés sur les sujets, les scientifiques ont relevés que s'empêcher d'extérioriser des émotions ne réduit en aucun cas leurs intensités, bien au contraire et en plus cela
détériore la capacité de la mémoire.
Une étude a même calculé que pleurer diminuait la tristesse ou la colère de 40% environ. Ce qui nous mène donc aux répercussions psycho-comportementales.
C. Les répercutions psycho-comportementales
Certaines personnes en s'empêchant de pleurer changent inconsciemment de comportement. Les réactions comportementales face à une émotion sont propres à chacun, c'est pour cela que nous n'avons pas trouvé de réponses scientifiques à ce point. En effet, trouver une expérience n'est pas simple, car l'approche expérimentale est complexe et arriver à provoquer en laboratoire de la colère, de la tristesse ou toute autre émotion n'est guère réalisable.
A. Les répercussions physiques
Dans le cas du syndrome de Gougerot-Sjögren, on compte comme principaux symptômes :
- La sécheresse comme dans tout syndrome sec.
- La fatigue et les troubles de concentration.
- Des complications oculaires (kératites).
-On peut aussi observer un syndrome dépressif, une cystite interstitielle et des atteintes neurologiques, le plus souvent périphériques sensitives.
La personne peut très bien ne ressentir qu'un ou deux symptômes. L'évolution de la maladie est lente et différente selon les individus. Chacun la vit différemment en fonction des organes atteints, de sa personnalité et de son environnement.
L'autre cas possible d'anomalie physique est l'obstruction du canal lacrymal ou un dysfonctionnement de l'appareil lacrymal en général qui demande une opération et n'entraîne pas de répercussion physique.
B. Les répercussions émotionnelles
Il y a deux types de réactions face à une émotion : la confrontation ou l'évitement.
- L'acte de pleurer est ressenti comme apaisant par 85% des femmes et 73% des hommes ( étude William Prey 1985 ).
- Le système système nerveux est chargé de rétablir le calme après une accumulation de tensions dans le corps, le système parasympathique déclenche en même temps les larmes, donc elles accompagnent le soulagement que nous ressentons.
Il arrive que l'on se sente anéanti sans pouvoir pleurer.
Une expérience a été faite en 1999 par Richard&Gross. Elle consistait à placer quelques personnes devant un film provoquant des émotions négatives ( peur, tristesse, dégoût ). Ces personnes avaient pour but de ne montrer aucune émotion, c'est ce qu'on appelle la suppression d'expressions faciales. Grace à des capteurs placés sur les sujets, les scientifiques ont relevés que s'empêcher d'extérioriser des émotions ne réduit en aucun cas leurs intensités, bien au contraire et en plus cela
détériore la capacité de la mémoire.
Une étude a même calculé que pleurer diminuait la tristesse ou la colère de 40% environ. Ce qui nous mène donc aux répercussions psycho-comportementales.
C. Les répercutions psycho-comportementales
Certaines personnes en s'empêchant de pleurer changent inconsciemment de comportement. Les réactions comportementales face à une émotion sont propres à chacun, c'est pour cela que nous n'avons pas trouvé de réponses scientifiques à ce point. En effet, trouver une expérience n'est pas simple, car l'approche expérimentale est complexe et arriver à provoquer en laboratoire de la colère, de la tristesse ou toute autre émotion n'est guère réalisable.
Les motivations sous-jacentes à la régulation peuvent être de nature personnelle et/ou sociale. Les gens régulent leurs émotions pour réduire leur impact douloureux, désagréable et/ou pour les rendre conformes aux normes sociales et culturelles. Pour ce faire, ils se servent de toute une gamme de stratégies de régulation.